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Lavane Murphy
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11 août 2015

Côte d'Ivoire : Inéligibilité du sous préfet de sarkozy, Dramane Alassane Ouattara, le palais présidentiel tremble

Dramane sur son Char_de commandement

A la veille des élections présidentielles en octobre 2015, le débat sur l'inéligibilité de M. Alassane Ouattara fait rage. Au palais présidentiel, on ne dort presque plus. Chacun retient son souffle car dans tout cela, la vérité qui blesse est évidente. Ouattara a un problème d'éligibilité.

Eligible ou pas éligible ? C'est la véritable question qu'il faut élucider. Les ivoiriens veulent avoir le cœur net. Peu importe les autres considérations. L'Etat de droit se construit sur des bases juridiques et sur la démocratie.

 Alors pourquoi faire entorse à cela et faire plaisir à un individu fut-il compétent ? BARACK OBAMA, le président américain, ne disait-il pas en substance ceci :<<on veut des institutions fortes et non des hommes forts>>. Au regard de cette déclaration, n'y a- t-il pas lieu de dire réellement ce qu'il en est ? Venons-en au fait.

Ouattara ne disait-il pas en son temps que les lois de<< son pays >> ne lui permettaient pas d'être candidat et qu'il s'en tenait à cela ? Entre temps, la loi fondamentale, à savoir la constitution, n'a pas subi de modification. Et l'article 35 de cette loi est clair sur les conditions d'éligibilité. Par la suite, le peuple ivoirien a été surpris par le cours des événements. En 2002, un coup d'état manqué se mue en rébellion.

Tout le monde sait aujourd'hui les commanditaires de ce coup de force. Il n'y a qu'à regarder ceux qui gèrent le pays pour s'en convaincre. Comme le dirait quelqu'un, un mal de ventre n'est pas visible, mais des maux ça se voit. La rébellion a été un moyen de chantage pour mettre notre constitution en parenthèse et utiliser des accords internationaux pour faire de M. OUATTARA un candidat exceptionnel et uniquement pour l'élection présidentielle de 2005 qui s'est déroulée finalement en 2010.

Là encore à quoi avons nous assisté ? La droite française dirigée en son temps par NICOLAS SARKOZY a tordu les bras des ivoiriens pour imposer M. OUATTARA. Une question de rapport de force. Les élections de 2010 ne se sont pas déroulées normalement. Les rebelles qui soutenaient ALASSANE OUATTARA étaient assis sur la moitié nord du pays et régnaient en maître.

Ils ont faussé le jeu démocratique en chassant tous les militants et sympathisants du président LAURENT GBAGBO de leurs zones.

Le résultat, nous le savons tous, M. OUATTARA est le président de la côte d'ivoire malgré les mécontentements et les plaintes des ivoiriens. Il est passé sur leurs corps pour s'installer au palais présidentiel avec la bénédiction de la soi-disant communauté internationale.

M. OUATTARA voulait un mandat de cinq(05) ans pour faire plaisir à son ami Nicolas Sarkozy qui a semé la désolation en Afrique. Il a eu ce mandat envers et contre tout. Selon lui, le pays a retrouvé la paix, la belligérance est terminée et que nous sommes dans un pays de droit.

Cela signifie que les accords internationaux qui ont fait de lui président sont caducs dorénavant. Nous sommes donc revenus à une vie constitutionnelle normale. Qu'est ce que M. OUATTARA ne veut comprendre ?

Il est rattrapé par la vérité. La loi est la loi. Elle est dure mais il faut l'appliquer. On y peut rien. Ce qu'il prétend avoir fait de bon pour ce pays, une autre personne fera mieux que lui. D'ailleurs, Laurent Gbagbo a fait tout le travail dont il se targue aujourd'hui.

Il n'est pas indispensable. On est condamné au néant si nous n'appliquons pas notre loi fondamentale.
Selon une source bien introduite au palais présidentiel, M. OUATTARA est dans les cordes. Il est pris dans son propre piège. Il suffit que les ivoiriens insistent sur son inéligibilité et sa dictature pour qu'il tombe.

C'est pourquoi, lorsqu'on parle de transition pour mettre de l'ordre, il se met dans une colère indescriptible et menace. La menace est le signe même qu'il est lâché par ses soutiens qui ne veulent plus se salir les mains.

D'ailleurs, ils lui demandent de céder le fauteuil présidentiel avant les élections d'octobre 2015. M. OUATTARA a été incapable de réconcilier les ivoiriens. La Côte-d'Ivoire est plus que jamais divisée. Le rattrapage ethnique est monnaie courante dans nos administrations.

La révision de la liste électorale a été l'occasion des hommes de Ouattara de frauder et de se séparer plus tard du PDCI, son allié de circonstance, une fois la machine électorale maîtrisée. De plus, Nicolas Sarkozy s'apprête à revenir au pouvoir. Et Ouattara est son plus gros soutien. Cela augure d'une crise plus grave. Pour parer à cette éventualité, le départ de l'homme exceptionnel est demandé de façon diplomatique.

Mais Il en fait à sa tête parce qu'il croit avoir les arguments pour se défendre et s'imposer.
Si tant est que nous sommes dans un pays de droit, un pays démocratique alors les débats contradictoires qui participent à la vie démocratique ne devrait pas poser problème. Mais ici en Côte-d'Ivoire M. OUATTARA fait la pluie et le beau temps.

Non content d'avoir fait assez de tort à ce pays, il continue de maintenir les barons du FPI en prison et il parle d'élections transparentes. Une chose est sûre, OUATTARA a de sérieux problème d'éligibilité. En ce moment il panique. Dans sa débandade, il vient de jeter en prison Joseph Titi Gnanhoua, directeur de publication du quotidien ''Aujourd'hui ''pour dit-on offense au chef de l'Etat. Cela s'appelle de la dictature. Dans sa panique, il vient de le faire libérer. Il est prêt à tout pour un passage en force.

Son histoire de Djihadistes au nord de la Côte-d'Ivoire n'est qu'un prétexte pour semer la psychose et s'installer dans cette partie du pays comme il l'a fait en 2002 avec les rebelles conduits par Soro Guillaume. Les visites d'Etat effectués ces derniers temps transformés en campagnes électorales sont encore des signes de naufrage.

Il veut montrer à la communauté internationale qu'il est adulé par les ivoiriens. Il n'en est rien. Tout le monde a découvert la supercherie. Cette campagne anticonstitutionnelle montre que M. OUATTARA est prêt à violer la constitution en son article 35.

Cette fois, il n'a pas le soutien de la France de Hollande. Tous les actes qu'il pose en ce moment n'est qu'une forme de séduction.

Peuple Ivoirien, nous sommes à un tournant décisif de notre pays. Il n'est pas question que le droit ne soit pas dit. OUATTARA ne fait plus peur. Le mystère qui l'entourait est levé. La vérité est découverte et le palais présidentiel le sait. Il tremble lorsqu'on évoque l'inéligibilité et la dictature du locataire exceptionnel. Alors vigilance !!!

Kouamé Kouakou - Titre: AM

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