Le gouvernement ivoirien a envoyé des renforts à la frontière, mais selon le journaliste Lemine Ould Salem, les autorités sous-estiment le danger. Correspondant dans le Sahel pour la Tribune de Genève et Sud-Ouest, il a écrit Le Ben Laden du Sahara, paru aux Editions de la Martinière. Il est l’invité de Sébastien Németh.
« N’oubliez pas que la Côte d’Ivoire fait partie de cette région d’Afrique de l’Ouest qui a toujours été une cible majeure pour les groupes jihadistes qui étaient présents dans le nord du Mali. [...]La Côte d’Ivoire est non seulement le pays le plus riche de la sous-région, mais aussi symbolise tout ce qui, chez les jihadistes, peut justifier des actions. D’autant plus que les groupes jihadistes comprennent quelques éléments ivoiriens. Les habitants de Tombouctou et de Gao se souviennent de la présence d’Ivoiriens parmi les jihadistes qui avaient occupé ces villes en 2012. »